Ca y est. 29 juin, 23h18, je suis chez moi en entendant la musique pseudo-colombienne jouée en bas de chez moi. Je reviens de la fête de départ à la retraite de ma prof d'allemand.

Les adieux avec le collège, les profs, puis les amis. Moment d'émotion, tous silencieux... Bien sur, je revois les plus importants, plus ou moins vite fait. Mais autant prendre le temps des au-revoirs quand on est pas pressé par l'heure...

Je suis mélancolique. Je pense à mon mignon ptit collège, qui était dans un joli ancien hôtel particulier.
Je pense aux profs qui ont été importants pour moi, comme ma prof de maths et principale pendant deux ans, ma prof de français de 4eme, ma prof d'anglais de cette année, ma prof d'histoire-géo qui même si elle est un peu flippante, nous aime beaucoup beaucoup, mon adorable prof de latin, la documentaliste, et j'en passe...
Je pense à ces gens qui n'ont pas pris une immense place dans ma vie, mais qui était là au quotidien, avec qui c'était sympa de plaisanter ou de papoter de choses et d'autres, et que je ne verrai plus. (A moins de les croiser dans la rue.)
Je pense au gens que j'aime vraiment bien, mais avec qui je suis pas sûre de garder contact, parce que voilà, on évolue, on pense à autre chose, et je me dis que si on ne garde pas contact, je serai en tout cas toujours contente de les revoir...
Je pense à mes les plus importantes, et là j'ai le coeur serré, parce que j'ai pas l'impression d'en avoir profité à fond avant les départs en vacances, même si je sais qu'on gardera contact parce qu'on s'aime énormément. Deux mois c'est long.
(Antonio Le Deuxième arrive, promis ;)
En plus il pleut. Même pas foutus de nous faire un bel été pour notre émouvant départ du collège !